Firmin
Son culte fut très répandu en France et dans le nord de l'Espagne ; il est invoqué contre les furoncles, les ulcères et les rhumatismes.
Lambert
D'une famille riche et chrétienne de Maastricht, il est élevé à l'évêché de Tongres et devient le conseiller de Childéric ; destitué de son évêché à la mort du roi, il est assassiné à Liège ; il est invoqué contre les maladies des reins.
Marcoul
Mal de Saint Marcoul : Les écrouelles
Né dans la colonie saxonne implantée à Bayeux, il est ordonné prêtre ; Childebert Ier lui donne un terrain dans le Cotentin pour bâtir un monastère. Il entre en relation avec St Hélier, qui évangélisera Jersey. Là, il l'assistera dans ses derniers moments, en 558. Durant les invasions normandes, ses reliques furent transférées dans l'Aisne, à Corbery, où les rois de France allaient en pèlerinage avant de procéder au toucher des écrouelles. Le septième enfant mâle, appelé Macou, aurait le même pouvoir de guérison.
Martin
Mal de Saint Martin : L'ivresse
Fils d'un officier de la cavalerie romaine, né en Pannonie vers 316, il est élevé à Pavie où son père s'est retiré. À 10 ans, il demande à être instruit dans la religion chrétienne puis souhaite mener une vie monastique, mais son père, païen, l'enrôle de force dans la cavalerie romaine. Lors d'un passage de sa cohorte près d'Amiens, âgé de 18 ans, il coupe en deux sa cape et en donne la moitié à un mendiant croisé sur la route (pourquoi la moitié, parce que selon la coutume, l'autre moitié ne lui appartenait pas mais appartenait à la cavalerie). À 40 ans, rendu à la vie civile, il se rend à Poitiers où il reçoit de l'évêque St Hilaire le plus bas des ordres mineurs, par humilité. Il part évangéliser la Pannonie puis revient en Gaule : ordonné prêtre, il fonde un monastère à Ligugé où les chrétiens de Tours viennent le kidnapper pour le porter sur le trône épiscopal ; il est sacré le 4 juillet 371. Il fonde un monastère à Marmoutiers où il mène une vie simple. Il aurait évangélisé la région de Trèves et le Luxembourg. Mort en 397, une église est érigée à Tours où se recueilleront Clovis, Charlemagne, Philippe-Auguste, St-Louis, Henri IV, Louis XIV. Sa fête est célébrée le 11 novembre.
Claire
Originaire d'Assise, la prédication de St François l'émeut au point qu'elle décide de se consacrer à Dieu, d'abord chez les Bénédictines de San Paolo puis à San Damiano où elle fonde l'ordre des Clarisses où elle défendra la notion de totale pauvreté ; quand en 1234 les soldats de Frédéric II qui investissaient Assise voulurent envahir le monastère elle éleva vers eux un ciboire : aveuglés, ils prirent la fuite ; elle est invoquée pour les maladies oculaires car son nom rappelle la clarté de la vue.
Mathurin
Mal de Saint Mathurin : La folie
Né à Larchant à la fin du IIIe siècle d'un père chargé d'exterminer les chrétiens par l'empereur Maximien, il est baptisé secrètement à 12 ans, convertit ses parents, devient prêtre à 20 ans ; la légende dit qu'il aurait bénéficié d'un don pour calmer les énergumènes et chasser les démons. Sa réputation s'étend : emmené à Rome pour soigner Théodora, la belle-fille de l'empereur, il lui fait boire de l'huile qu'elle vomit avec le démon. Il vécut encore 3 ans à Rome. Son corps fut ramené à Larchant . Invoqué pour les fous et les "épouses insupportables", il est le patron des bouffons, des clowns, mais aussi des marins en Bretagne et des potiers d'étain à Paris. Sa fête est le 1er novembre.
Barthélémy
Mal de Saint Barthélémy : Les convulsions
Disciple qui accompagne le Christ durant sa vie, part après la Pentecôte évangéliser l'Inde puis l'Arménie où il finit écorché vif. Enterré à Albane, son tombeau y est tellement vénéré par les fidèles que les autorités décident de le jeter à la mer dans un cercueil de plomb qui aurait flotté jusqu'à l'île de Lipari, près de la Sicile.
Rita
Née à Cascia, en Ombrie, en 1381, après avoir été mariée et mère de jumeaux, veuve, elle rentre au couvent et sa vie légendaire est parsemée de faits miraculeux et de guérisons spectaculaires : elle est la patronne des causes désespérées et elle est invoquée pour guérir les cancers.
Leger
Né sur les bords du Rhin, fils de Sainte Sigrade, il fait ses études à Poitiers et il devint abbé de Saint-Maixent ; il fut chargé de l'éducation des enfants royaux, Clothaire III, Childéric II et Théodoric ; nommé évêque d'Autun, il défend les droits de Théodoric contre Ebroïn, qui le fit martyriser en lui arrachant d'abord les yeux : on l'invoque dans les maladies oculaires et les convulsions. Son frère fut supplicié avec lui.
Fiacre
Mal de Saint Fiacre : Les hémorroïdes
Vécut au VIe siècle ; fils du roi d'Écosse, il part en France se retirer près de Meaux où il fonde un couvent et s'y adonne à l'agriculture, utilisant tous les produits de l'exploitation pour nourrir les nombreux pèlerins et malades qui se pressent, attirés par sa renommée. Des envoyés d'Écosse viennent lui proposer la couronne du royaume d'Écosse, mais à sa demande, Dieu le défigure à un point tel que les envoyés renoncent à leur mission. Il meurt dans son ermitage et de nombreux miracles se seraient succédé sur sa tombe.
Juste
Soldat de l'armée romaine, il subit le martyre d'un casque rougi au feu, qu'on lui enfonça sur la tête : il soulage les céphalées et les maladies nerveuses.
Lazare
Mal de Saint Lazare ou Ladre : La lèpre
D'une riche famille juive, frère de Marthe et Marie-Madeleine, les saintes femmes de l'Évangile, il est maltraité ainsi que ses sœurs en l'an 35 et mis dans un bateau qui aurait navigué jusqu'à Marseille, dont il devint le premier évêque. Emprisonné pour ne pas avoir sacrifié aux idoles, il fut décapité. Sa tête serait restée à Marseille, et les reliques de son corps transportées à Autun.
Quentin
Mal de Saint Quentin : L'hydropisie
Fils d'un sénateur romain du IIIe siècle, vient prêcher l'Évangile en Gaule, dans la région d'Amiens. Son succès est tel que le gouverneur romain Rictiovarus le convoque et lui ordonne de sacrifier aux dieux. Quentin refuse et est cruellement martyrisé.
Reine
Mal de Sainte Reine : La gale
Décapitée à l'âge de 16 ans en 252 à Alesia (Alise Sainte-Reine). Son culte est attesté par une basilique érigée au Ve siècle sur son sarcophage à Alise. Sa fête est le 7 septembre : à la Sainte Reine, sème ton bon grain.
Il existe une autre Sainte Reine qui était veuve et qui fonda un monastère à Denain au VIIIe siècle. Sa fête est célébrée le 1er juillet.
Badilon
Originaire du Hainaut, moine à Vézelay, il aurait ramené depuis St-Maximin, les reliques de Marie-Madeleine ; invoqué pendant les épidémies.
Gildas
Mal de Saint Gildas : La folie
Il naquit à la fin du IVe siècle à Arecluda, dans une famille chrétienne. Après ses études à l'abbaye de Llancarvan, il part évangéliser l'Écosse puis l'Irlande, où il réorganise les monastères. Il fait un voyage en Italie, séjourne à Ravenne, puis, au retour, il fonde le monastère de Rhuis qu'il quitte pour se retirer dans un ermitage sur les bords du Blavet où il mourut. Il avait écrit le De Excidio où il décrit l'histoire de la Grande Bretagne et de la conquête romaine, mais où il admoneste aussi la noblesse et le clergé pour les inciter à mener une vie conforme à leur Foi.
Maur
Mal de Saint Maur : La goutte
Moine italien, de l'abbaye du Mont-Cassin, disciple de St-Benoît, il diffusa la règle bénédictine en Gaule au VIe siècle. Célèbre est la légende qui le décrit marchant sur un lac pour sauver le jeune Placide (futur St Placide) tombé à l'eau. Ses reliques sont à l'abbaye de St-Maur-des-Fossés.
Antoine de Padoue
Le Feu de Saint Antoine : les douleurs du zona
Né à Lisbonne en 1195, il entre au monastère augustinien de Sao Vicente puis à Coimbra où il étudie les sciences humaines et la théologie ; prêtre en 1220, il entre chez les Franciscains, séjourne au Maroc qu'il doit quitter pour raison de santé, il arrive en Sicile, puis à Assise où il vit en ermite au Monte Paolo ; puis à la demande de ses supérieurs, il devient prédicateur en Romagne, à Rimini, à Bologne ; à la demande de St François, il enseigne la théologie et il est nommé docteur de l'Église ; il est envoyé prêcher chez les Albigeois, à Montpellier, puis à Limoges, à Bourges, au Puy en Velay ; rentré en Italie, il est supérieur provincial en 1227 ; il séjourne à Padoue où il écrit ses célèbres Sermons et il se retire à l'ermitage de Camposanpierro où il meurt en 1231 ; il fut canonisé dès 1232.
Mercurial
Chevalier aragonais, il participe à la reconquête de l'Espagne et il est tué à Vielle Louron par les Sarrasins ; il aurait guéri un roi d'Espagne du diabète et il est donc invoqué par les diabétiques.
Amand de Maestricht (594 - 684)
Né près de Nantes, il fut d'abord ermite dans le Berry puis évangélisa la Gaule jusqu'aux Flandres ; Clotaire II l'éleva au siège épiscopal de Maestricht ; il est invoqué pour les maladies de peau.
Apolline
Jeune fille vivant à Alexandrie, en 248, lors du massacre des chrétiens, on lui brisa d'abord la mâchoire et les dents puis, comme on lui donnait le choix entre l'apostasie et le bûcher, elle se précipita dans les flammes ; invoquée pour les maux de dents, l'iconographie la montre une tenaille entre les dents.